Qu’est ce que le PRANA ?

 

Le Prâna représente principalement 2 forces .

  • Celle de l‘Univers  représentée par la manifestation de  la vibration vitale et pure qui nous arrive : l’ Ether, les radiations cosmiques ;  il est également la force potentielle à l’état originel :  la force de gravitation, d’attraction, de répulsion, l’électricité, la radio activité ,à l’origine de la vie. Toute force ayant une cause intérieure profonde.

  • Il représente aussi la force , l’énergie vitale individuelle, c’est le combustible que consomme le corps tout entier pour fonctionner. Sans le prâna il n’y aurait pas de vie possible, c’est grâce à lui que tout être vivant peut vivre. Dans d’autres traditions il est aussi appelé le Ki, le Chi, l’Orgone, la force vitale ou l’Énergie.

Ceux qui pratiquent le yoga connaissent bien le prânâyâma ou science de la respiration, en fait le prâna utilise la respiration pour circuler dans le corps, on ne peut donc pas le limiter à la seule respiration. Sans prâna il n’y aurait pas de mouvement, la nature du prâna EST le mouvement.

 

Comment éveiller le Prana ?

Le Prâna est donc l’émanation de plusieurs forces.

 

Il procure VITALITE : diminution de certaines pathologies (rhume, allergie, bronchite…)  par une stimulation de sa force vitale ; une meilleure respiration et oxygénation des cellules du corps favorisant la constitution de réserves énergétiques (augmentation de la capacité respiratoire passant ainsi d’un souffle ordinaire fait de 80 % air et de 20 % d’énergie , à l’inverse, à l’aide d’un souffle Yogique nécessitant moins d’air pour un meilleur « rendement  énergétique » (20% d’air et 80% d’énergie) avec des répercutions notables sur le corps physique.

Il stimule également notre INTELLIGENCE, le mental étant stimulé par une action augmentée sur la circulation de l’énergie dans les centres nerveux, favorisant  meilleure confiance en soi avec, et à la clé un réel pouvoir d’auto guérison renforcé. Tout ceci contribuant à une meilleure clairvoyance, une pensée plus juste, plus aiguisée,  rendant ainsi à la personne une plus large autonomie dans son mode de fonctionnement (cf: un des objectifs du yoga)

 

Comment favoriser /stimuler  sa présence ? 

– La manifestation la plus évidente du Prâna dans notre corps est qu’il nous force à respirer. De ceci ,en résulte le mouvement de nos poumons. Il s’agira alors de « maîtriser » le souffle par des mouvements respiratoires amplifiés et ondulatoires, par l’action des poumons  dont on cherchera à stimuler le potentiel respiratoire (=VO2 max*).

*V pour « volume », O2 pour « oxygène », max pour « maximal ») est l’abréviation de « consommation maximale d’oxygène »: c’est la quantité maximale d’oxygène que le corps est capable d’extraire de l’air, puis de transporter jusqu’aux cellules du corps.

– Il s’agira de rendre tout autant régulière que consciente sa respiration,d’ apprendre à la concentrer afin de conduire ce prâna absorbé, vers les centres nerveux où il pourra alors s’accumuler.

C’est précisément cette discipline qui comprend la prise de conscience et le contrôle du prâna au moyen de la concentration et de la respiration régulière que l’on appelle « prânâyâma ».

 

On distingue 5 sortes de prâna qui animent chacune une partie du corps, on les appelle aussi VAYUS.

Il s’agit de  :

Prâna vayu qui gère l’absorption de l’air et tout ce qui pénètre dans le corps,

– d’Udhana vayu qui gère tout ce qui sort par le haut car il est situé dans la gorge mais il détermine aussi notre aspiration dans la vie;

– d’Apana vayu qui gère toutes les éliminations du bas,

Samana vayu qui s’occupe des mouvements digestifs est situé dans la région du nombril ;

Vyana vayu est le chef de tous les autres mouvements du corps,  il est répand, diffuse et fais circuler l’énergie dans tout le corps.

Le prâna (énergie d’absorption) est situé dans le coeur et dans la tête, l’apana (énergie d’excrétion) est logé à la base de la colonne vertébrale. Ce sont les deux plus important car considérés comme les deux pôles de la respiration.

 

J’interviens de façon bi-hebdomadaire depuis près de 2 ans au sein de cet EPHAD du réseau Korian sur Marseille (NDLR: LA LOUBIERE- Château Gombert (13) ) , j’ai été convié par la responsable animation  à participer à cette journée, afin de présenter la pratique aux personnes en présence (direction, médecins, familles) ; de proposer une séance et une démonstration de l’activité YOGA SUR CHAISE au sein du département Alzheimer dans le cadre de la journée mondiale de la maladie le 20 Septembre dernier.

Tous les résidents ainsi que leurs familles étaient conviés pour assister et participer à différentes activités proposées (jeux, lectures, participation à la réalité virtuelle en vision 3D sur le principe de la vision 3D, appréhender l’espace ..). Après-midi suivie d’un goûter et d’un moment convivial d’échange avec les résidents.

Pour informer des actions et de l’existence de  lAssociation nationale R.V.H.Y  « Recherche en Yoga pour changer le regard sur la Vieillesse et le Handicap  » à laquelle j’adhère le dispositif exposé était le suivant : 

  • Mise en place du stand avec les flyers de présentation de  l’association
  •  Présentation du film  (DVD) : la pratique du  « Yoga sur chaise » en maison de retraite et en foyer de résidence.

6 participants ont assistés à la séance essentiellement des nouveaux (2 sont partis pendant la séance en catimini… J ) ,non habitués à la pratique dispensée, notamment 2 nouvelles personnes du secteur Alzheimer . Les résidents de ce secteur jusqu’ici n’étaient pas conviés à la pratique de Yoga sur chaise. Ceci s’est conclu par une potentielle ouverture de la pratique sur chaise  des résidents de ce secteur Alzheimer au sein de cet établissement que je visite tous les 15 jours. Ceci s’est traduit dans la semaine qui a suivie par la participation d’une des 2 personnes présentes.

Mon constat

Les envies et les élans à pratiquer sont de plus en plus nombreux, et plus de personnes se retrouvent dans le cercle.. J’attribue ceci au fait qu’elles apprécient sincèrement l’attention qu’on leur porte, l’énergie qu’on peut leur emmener…c’est véritablement une question de reconnaissance de la personne comme le précise souvent Jeannot dans la formation. Ma présence est maintenant régulière depuis près de 2  ans dans cet établissement et un véritable lien se tisse de façon régulière avec l’ensemble des résidents que je croise dans l’EPHAD et que je cotoie régulièrement, en plus des autres qui pratiquent dont le retour est différent, quelque chose s’est passé dans leur état énergétique. Du coup ils ont envie de partager ce moment convivial et se mettre eux aussi (essayer du moins) à la pratique pour faire ensemble. C’est un fait

Quelques photos de la pratique dispensée tout au long de l’année 


 
 
L’Etude du Yoga, tout comme la « quête de soi » peut nous occuper durant toute une vie et même plus encore, tellement le contenu est si vaste, si insondable.  On peut effectivement passer toute sa vie à chercher, sans jamais trouver la porte de sortie de notre labyrinthe intérieur. Où commence le Soi et où finit t’il ? Comment savoir que l’on est « arrivé » puisque nous demeurons en permanence en chemin, et ce jusqu’à notre dernier souffle.

Lire la suite de

J’ai découvert cette pratique lors d’un récent stage de Post formation de professeur de yoga effectué auprès de Michèle Lefèvre  dont  je vous invite à visiter son blog  YOGAMRITA, riche en partages de documents, d’idées pour sa pratique et de conseils. Chaque  matinée après le petit déjeuner qui clôturait notre pratique matinale,  nous partions pour 1 h de ballade environ,  pratiquant cette marche afghane utile au yogi pour le travail du souffle.

En voici le déroulé :

L’objectif poursuivi est donc celui  d’allonger le souffle, la marche Afghane est une technique de respiration rythmée, synchronisée sur la marche.

Elle est née dans les années 1980 à partir des observations effectuées par le français Édouard G. Stiegler, auprès des caravaniers afghans, capables d’effectuer des marches de plus de 60 km par jour pendant des dizaines de jours. (source wikipédia).

Le refrain

Exemple d’une séquence de base sur terrain plat :

  1. inspiration sur trois pas (3 temps)
  2. maintien des poumons pleins sur le quatrième pas (1 temps*)
  3. expiration sur trois pas (3 temps)
  4. maintien des poumons vides sur le dernier pas, (1 temps) ceci représentant 1 cycle …de refrain, avant de recommencer sur un nouveau cycle.

La recommandation étant de faire 10 cycles de refrain sur cette mesure de 3 pas pour repartir à nouveau sur 1 couplet . Les temps de rétention pourront ensuite augmenter au fur et à mesure des refrains : 2 temps, 3 temps…

Le couplet :

Le couplet viendra alors équilibrer et favoriser un allongement de souffle, à l’aide des rétentions à vide ,là où le refrain précisément permet de doper le potentiel énergétique (pousse les rétentions selon ses possibilités)

  1. Nous inspirons sur 3 pas (4 pas ,…) , soit 3 temps, 4 temps,…
  2. L’expiration s’effectue ensuite sur 3 pas (4 pas ,…) , soit 3 temps, 4 temps,…
  3. Pause à vide pendant le même nombre de temps/pas soit ici 3 , 4 etc.

Ceci représentant un cycle, faire 10 de couplets…puis reprendre de nouveau 10 cycles de refrain …en augmentant à chaque nouvelle dizaine les pas /temps de « 1 » si possible, puis ensuite reprendre le  couplet en augmentant de « 1 » le rythme précèdent.

L’idée étant  de toujours être dans une fluidité de souffle tout au long de la marche.

Ensuite, si l’on se sent à l’aise repartir sur un nouveau refrain de 4 pas (4 temps)… ; puis 5 pas (5 temps..) etc …

Chaque refrain sera ensuite de nouveau suivi d’un couplet.

On peut par exemple pour une version plus « Yogi » décliner les temps au rythme d’un Mantra :

Ex :

Entendre intérieurement  le mantra de Shiva « NAMAH SHIVAYA* » (=5 temps) et OM-OM* pour marquer le temps de pause (=2 temps) ;

  • * « J’honore la Conscience  » (associée à Shiva)
  • *OM la vibration

« OM NAMASHIVAYA »(= 6 temps) et OM- OM (2 temps) ceci est plus intériorisant une fois la technique maitrisée, que le pur comptage des temps

Les préférences de chacun pour tel ou tel rythme respiratoire doivent être respectées car elles correspondent à des nécessités purement physiologiques. Certains adopteront naturellement plutôt des rythmes courts, d’autres des rythmes plus longs, d’autres encore reviendront à la marche ordinaire sur certaines parties de l’itinéraire.

La marche s’effectue dans le silence !

Cette technique peut être utilisée dans la randonnée pédestre afin d’améliorer l’endurance, en Yoga elle permet d’élargir le spectre du souffle et la capacité respiratoire.

Sa particularité, en termes de modification psycho-physiologique inédite, lui permettrait d’être une pratique adaptée à la promotion de l’activité physique et de prévention contre la sédentarité.

Cette technique peut également être utilisée au cours des actes de la vie quotidienne.

Je vous souhaite de belles explorations  !

La Māyā est ce que l’on appelle en sanskrit, le voile de  l’illusion.

Mais qu’est-ce l’illusion au juste ?

Je n’ai pas toujours saisi de prime abord, lorsque notre enseignant nous exposait cette notion, la signification concrète de ce que représentait l « ’illusion » dans ce monde occidental dans lequel j’évolue et j’ai grandi. Puis peu à peu à force de pratiques, de lectures, et surtout d’observation de mon propre fonctionnement, les choses se sont éclaircies, et je suis en mesure d’affirmer  de façon plus précise  ce qu’elle évoque : l’être  totalement identifié à son masque et à son personnage.

Quel est donc ce personnage ?

Ce personnage ou persona est l’être « conditionné » qui croit que tout ce qu’il pense, représente la stricte vérité.

Pourquoi l’être est-il conditionné, alors qu’il se croit libre de choisir et de décider librement ?

L’erreur est très ancienne, déjà dans notre éducation sociétale, Descartes évoquait dès le XVII ème siècle dans ses écrits : « Je pense DONC je suis…. » là est une profonde erreur originelle de l’identification à ses nos propres pensées. Nous pensons exister parce que nous pensons, celui qui pense existe, telle une signification inductive. Faux et archi faux !  Nous sommes bien autre chose que seulement cela.

Qui pense ?  Le mental pense, l’intellect raisonne, ceci n’est évidemment pas blâmable en soi et nous est parfois bien nécessaire pour éclaircir des situations et exécuter des tâches de l’ordre du raisonnement,  doit-on pour autant ériger le mental en un Dieu tout puissant ?

Nos sens intuitifs mieux affûtés, sont plus connectés à notre Être profond, et apparaissent bien plus fiables, pour autant, l’ accès est souvent empêché par le filtre de notre Conscience, qui pour des questions de morale, de peur ou encore de crainte ne l’autorise pas (cf: la censure intérieure).

C’est bien ce voile auparavant décrit qui nous empêche de voir la réalité telle qu’elle est, de voir l’Être pur que nous sommes vraiment lorsque tous nos conditionnements sont mis à mal.

Le conditionnement sociétal

Nous venons au monde et nous naissons dans des structures biologiques déjà conditionnées ( cf :notre Karma)  ces structures n’ont aucune conscience du Soi.

Nous inscrivons alors de fait nos vies dans la Matrice, dans le schéma imposé de l’ordre qui nous apparait comme « normal », nous inscrivant dans la « logique » de la société, comme la route à suivre, car tout nous pousse tellement vers cela. Nous estimons à travers notre personnage,  qu’il nous faut survivre, nous insérer, nous intégrer…être accepté, pour exister dans ce monde.

Effectivement, si  je ne m’inscrits pas dans un tel schéma alors je pense que je risque l’exclusion, le rejet  du groupe d’appartenance, et je me  retrouverai marginalisé,  les autres me faisant vite comprendre que je dérange, faisant désordre, car perturbant l’ordre établi, je serai exclu,  et ne serai donc plus reconnu et ni aimé.

Cette situation reste très difficilement acceptable pour le personnage que j’incarne, qui recherche une sécurité d’ordre  affectif au sein d’un groupe social, c’est là que tous nos conditionnements se mettent alors en œuvre comme par soudain réflexe de survie de notre ego (le petit moi ou moi personnel) , pour se faire simplement accepter, malgré le Soi ! (le grand Moi ou Etre véritable)

L’assujettissement des individus s’inscrit alors en toile de fond, sournoisement et passivement ; ils finissent par vivre une vie en pilotage auto puis par mourir dans de grandes souffrances à la fin lorsque l’on s’aperçoit que l’on est passé finalement à côté de sa vie au moment du grand bilan. Tel n’est pourtant pas le véritable chemin de la Vie, qui doit servir à autre chose qu’à cela. La vie doit permettre à l’Être de déployer, telle une fleur qui s’ouvre pour capter l’énergie de la lumière,  de trouver sa véritable nature, d’expérimenter, d’explorer, et pas uniquement de subir en permanence, en être fataliste et déresponsabilisé de son sort.

Pourquoi souffrons –nous ?

Nous ne comprenons pas toujours par quel mécanisme nous créons de la souffrance et nous n’en sommes généralement pas pleinement conscients. Nous sommes d’une façon naturelle, très attachés au monde manifesté (matériel) et de fait sujet à une souffrance permanente. Vous n’en n’êtes pas totalement convaincus ?  Observer ceci :

– Si  je n’obtiens pas ce que je désire : je souffre

– Si j’obtiens ce que je ne désire pas : je souffre

– et même si j’obtiens EXACTEMENT ce que je veux : eh bien je souffre encore car je  ne pourrai pas le conserver éternellement…

Le piège de notre Conscience : lorsque le Moi devient ma prison

Ce mental omnipotent (parce que nous lui en laissons aussi la place ! ) est un labyrinthe, un piège de la Conscience et au final une prison qui nous entrave plus qu’il ne nous libère. Nous sommes sans arrêt en prise avec des choix cornéliens qui nous tiraillent et nous laissent dans une dualité perpétuelle, des oscillations et nous finissons par nous retrouver fragmentés, tiraillés, décentrés, entraînés dans un profond mal être.

Où que j’aille de toute façon je ne suis JAMAIS libre , car je suis ma prison. C’est le fruit de notre sacro-saint intellect !

Tentatives de solutions

Que faire ? Comment s’y prendre ? 

Pas si simple d’apporter une solution à cette question en quelques mots, il n’existe aucune solution miracle, simplement quelques premières pistes possibles à entreprendre pour se mettre en marche.

– Sortir de cette oscillation mentale permanente en acceptant enfin la réalité telle qu’elle est, comme elle se présente, sans résistance au regard de ce qu’il se produit. Ne rien vouloir, ne rien désirer, juste ACCEPTER qu’il en soit ainsi !  La résistance est ce qui crée de la souffrance. Dans un monde matériel si je ne recherche qu’à posséder, là encore c’est faire fausse route car je ne possède rien durablement et je devrai tout rendre à un moment ou un autre. Vouloir  n’est pas la solution, cesser de s’identifier à des choses purement matérielles : mon, ma etc ….. JE NE POSSEDE RIEN QUI NE SOIT DURABLE !

Ressentir la présence du Soi au plus profond de son Être, cela passe par les sensations, par le souffle, par  la réalisation de l’Être qui vibre à l’intérieur , le laisser sortir, lui laisser la place d’exister, indépendamment des conventions et du « qu’en dira-t-on ? ».

Réaliser également  le « vide » autour de Soi, faire le vide, le calme n’est pas opposé au mouvement. Prendre aussi quelques instants pour se poser, en assise , les yeux fermés, observer les choses qui changent en nous, ainsi que celles qui ne changent pas en Soi.

Laisser partir le Soi conditionné et accueillir de toute sa puissance et depuis son plus profond ressenti, l’énergie interne, consciente, intelligente, toujours disponible, qui veut notre bien : le prana.

– Lâcher ses résistances pour réaliser sa réalité intérieure, cesser la lutte, s’abandonner au Soi, Intégrer que ma réalité intérieure ne dépend d’aucun contingent extérieur, mais UNIQUEMENT DE MOI.

« Lutter pour avoir la paix, c’est comme crier pour obtenir le silence ! »

En luttant, on obtient au final encore plus de ce que l’on ne voulait pas. En tant qu’être humain, nous peinons au cours de notre vie pour nous constituer un avenir qui n’arrivera jamais….et puis un jour arrive l’heure de mourir !

Élargir un peu plus son champ de conscience, s’ouvrir à plus grand que la simple petite personne qui vit étriquée dans son armure corporelle. Nous possédons à un niveau global, mondial une formidable puissance, qui détient même le potentiel d’aller jusqu’à tout détruire (la force de nos arsenaux militaires), mais nous ne possédons pour autant pas la sagesse suffisante pour l’utiliser ! Nous ne comprenons pas bien l’outil que nous utilisons et ses conséquences. Ce constat vaut tout autant pour l’être que nous sommes, nos intentions humaines restent fréquemment sous le joug de la toute puissance de nos énergies, mal ou non canalisées. Le monde intérieur est bien le seul endroit où la Révolution doit se produire en tout premier lieu.

« Tout ce à quoi vous résistez : persiste ! »

 Effectuer sa Révolution intérieure. Il faut pour devenir plus libre être prêt à payer un certain tribu de sa personne, rien ne vous sera donné sans effort ; pour changer son monde intérieur,  il faut également être prêt à changer son monde extérieur, reconsidérer ses habitudes,  ses repères, sa zone de confort et se mettre en « danger » d’une certaine manière, mobilisant ainsi tous nos potentiels d’éveil disponibles endormis dans des vies trop bien réglées . Pourquoi au juste ?, pour quelle(s)  sécurité(s) ?  La seule certitude reste celle d’arriver sur la ligne d’arrivée tôt ou tard, plus ou moins vite.

Quelle course veux-tu courir ?

Qui es-tu ? t’es-tu déjà seulement un jour posé cette question ?

La Revue LINGA  

Tradition et actualité du yoga

Féderation Yoga Natha

Créée en 1990, la revue LINGA proposait des articles de fond sur la métaphysique, la philosophie et les techniques du yoga.

 

Le contenu s’est ensuite orienté exclusivement vers le tantrisme (shivaïsme, hatha-yoga, etc.) dans une vision libre et quelque peu provocatrice du monde, de l’individu et du yoga. En regardant les couvertures ou les sommaires vous comprendrez mieux l’état d’esprit, façon de dire bien sûr…

Beaucoup d’écrivains connus ou moins connus ont participé à la revue comme:  Tara Michael, Pierre Feuga, Roger Clair, T.K. Sribhashyam, C. Campagnac-Morette, François Lorin, Jean Delanoix, Christian Pisano, Jacques vigne, Martine Huon, Christian Tikhomiroff, Jean Papin, G.C. Jagirdar, Alain Porte, Robert Dumel, Rodolphe Millat, Maryvonne Joly, Christian Coupé, etc.

 

 

 

La parution fut aléatoire (comme la vie) : grosso modo deux numéros par an mais pour un «travail» de bénévoles ça n’était pas si mal… jusqu’à ce que la publication cesse au n°58.

Depuis, nombreuses ont été les demandes de mise en ligne des anciens numéros.  Ils sont désormais accessible à la lecture sur le site de l’école Abhi Yoga Indianités  de Martine Huon nous permettant ainsi d’en conserver une trace pour le plaisir de la découverte pour certains ou celui de la relecture pour d’autres. 

 Bien sûr les premiers éditoriaux relatifs aux péripéties de la naissance de la Fédération et de la revue dans les années 90 sont maintenant dépassés, la Fédération est toujours là et se porte bien, mais les articles de fond eux sont intemporels et restent d’actualité. 

Alors peut-être à bientôt ou à re-bientôt pour surfer ensemble sur les vagues de la dérision et du sérieux conjugués, cocktail implosif, comme tout ce qui relève du Linga.

En voici le savoureux « menu » proposé ci après :
Bonne lecture !

Numéro 31 – Récit traditionnel : les 24 guru – Le mythe de Ganesha – Kurmâsana, posture de la tortue – Le Yoga : légende ou réalité ? – Conte imaginaire : De l’illusion à la mort – Rencontre avec Arka : le sens du vide – Microcosme et macrocosme.

Numéro 32 – Asana : essence et sens de la posture – Matsyendra : le mythe de la Connaissance – Shiva : ses différents aspects – Hatha-Yoga et Nâtha-Yoga : sources d’une tradition.

Numéro 33 – Entretien avec Jean Papin – Les danses de Shiva – Enseignants : de la formation à la déformation – Prânâyâma : l’art de la respiration dans le Yoga – Parler simplement du Yoga, par Tara Michaël – Etude des chakra : Mûlâdhâra – Aspects et symbolisme du chiffre 3.

Numéro 34 – Yama et Niyama : éthique morale et libération psychologique – Lettre ouverte de Tara Michaël à Boris Tatzky – Méditation sur le souffle du coeur – A l’écoute du silence – Philosophie et déroulement d’une séance de Hatha-Yoga – Etude des chakra : Svâdhisthâna.

Numéro 35 – Shakti: la puissance intérieure – Conte traditionnel: L’atteinte du soi – Attendre un bébé et faire du Yoga – Tribune libre : Transmission, créativité et tradition, par François Lorin- Etude des chakra : Manipûra – Entretien avec Tara Michaël – Le corps énergétique – Alain Daniélou : l’auteur, ses livres.

Numéro 36 – La langue des dieux : le Sanskrit, par Hélène Marinetti – Le Gange : sacré et secret – Conte : La cité de la connaissance – Quinze stances sur la conscience – Brahmâ, le créateur – La spiritualité ou le sens d’une vie – Les qualités du médecin selon la tradition hindoue – Etude des Chakra : Manipûra et techniques associées.

Numéro 37 – Entretien avec Iyengar – Tradition et transmission, Satchidananda Yogi – Discernement et conscience de soi – Pièges et dérives des mots par Jean Papin – Pratique des rétentions de souffle dans le prânâyâma. 

Numéro 38 – Humeurs sur le Tantrisme – Hymne sur le mantra de Shiva – Hatha-Yoga-Pradîpikâ : chapitre I, traduction C. Tikhomiroff – Entretien avec Pierre Feuga – Padmâsana : pour aller à l’essentiel – Six points de vue pour une réalité – Yoga = relaxation ?

Numéro 39 – Ejaculations divines, 1 – Le Yoga du XXIème siècle selon Roger Clerc – Tantrisme : Hatha-Yoga et Vajrayâna par Robert Dumel – Hatha-Yoga Pradîpikâ : chapitre II.

Numéro 40 – Les enseignements de la Bhagavad-Gîtâ , par Alain Porte – Akarna dhanurâsana, la posture des archers – Hatha-Yoga-Pradîpikâ : chapitre III – Ejaculations divines, 2 – Shitalî prânâyâma.

Numéro 41 – Entretien avec un Maître de Yoga et de Védantâ : G.C. Jagirdar, ermite himalayen – Prânâyâma : Shitalî subtile – Hatha-Yoga : une voie vers l’unité – Ce que le vent disait aux rochers, par Jacques Vigne – Hatha-Yoga-Pradîpikâ : chapitre IV – A lire…

Numéro 42 – Vira Marga : La Voie du Guerrier – Shiva-Samhitâ : chapitre I, traduction C. Tikhomiroff – Posture: Vâtâyanâsana (le cheval) – Critiques de plumes.

Numéro 43 – L’Eveil, par F. Lorin – Mahâ-mudrâ – Shiva-Samhitâ : chapitre II – Pièges Torpides, par J. Delanois.

Numéro 44 – Kriya-Yoga, la voie du souffle : entretien avec Shankarananda-giri – Etude des chakra : Anâhata – Shiva-samhitâ: chapitre III.

Numéro 45 – Shiva-Samhitâ, chapitre IV – Ayur-Veda: une science pour bien vivre, par C. Campagnac-Morette – Etude des chakra : Vishuddha – Le son : virtualité et pouvoirs, partie I : l’universel.

Numéro 46 – Hatha-Yoga et Tantrisme, par Pierre Feuga – Garudâsana : posture de l’aigle – Etude des chakra : Âjnâ – Le son : partie II, l’individuel – Shiva-Samhitâ: chapitre V.

Numéro 47 – Traduction de texte traditionnel: Goraksha Shatakam: « Les 101 enseignements secrets de Goraksha, traduction C. Tikhomiroff – Bhaja Govidam – Nâdî Shodhana Prânâyâma.

Numéro 48 – Méditation et psychothérapie, l’art des contraires ? Robert Dumel – Bhaja Govidam – La posture: Bharadvâjâsana – Corps subtil et méditation : les enseignements du Maître Goraksha, partie I.

Numéro 49 – Le karman, le temps et les constantes de la nature, par Jean Papin – Shavâsana : de la relaxation à la sexualité mortelle – Khajurâho ou l’érotisme transcendé, par Maryvonne Rey – Corps subtil et méditation : les enseignements du Maître Goraksha, partie II.

Numéro 50 – Posture de la pince en détail, par Jean-Pierre Gaucher – Posture du lion en détail, par Martine Huon – Conte: « Celle qui chevauche le lion » – Réflexions, par  Jean Delanoy.

Numéro 51 – Techniques et rituels – Bhastrikâ, le soufflet de forge – Uddîyâna-bandha, le feu alchimique – Mûrchâ prânâyâma, faire le vide – «Ha-ksha-hrîm-om», un prânâyâma pour l’effervescence – Parâvastha, la méditaion suprême –

Numéro 52 – Maîtres et disciples, amitiés particulières – Hatha-yoga et râja-yoga – Hanuman-âsana, la posture du singe royal – Le hatha-yoga et les nâtha-yogin – Les postures, un autre regard – Prânâyâma, l’art suprême.

Numéro 53 – Arbre généalogique des yogis – Le tantrisme, une voie vers l’essentiel, par Robert Dumel – Eveiller l’énergie, c’est quoi en réalité ?, par Christian Tikhomiroff – Visualisation des chakra dans les postures : Christian Tikhomiroff – Les bienfaits du mulabandha, par Christian Tikhomiroff – Carnet d’adresse – La posture du chameau par Martine Huon.

Numéro 54 – La posture de l’arbre – Yoganidrâ, plus qu’une relaxation une quête intérieure, par christian Tikhomiroff – La posture de Nataraj, par Maryvonne Joly – Mourir, deux points de vue une même réalité, par christian Tikhomiroff et Mireille Destandeau.

Numéro 55 – Goraksha-paddhati, traduction par C. Tikhomiroff – La posture de Virabhadra, par M. Huon – Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, par Evelyne Fillion.

Numéro 56 – Le lâcher prise – Le rituel, une pratique tantrique – Vakrasana, la posture tordue – Kapâlabhâti – Halâsana, la charrue – Une séance de yoga-nidrâ.

Numéro 57 – La machine des jeux, par Michel Chauvet – Bhujangasana, la posture du Cobra, par Sandrine Denis – Kalpa-Cintamani, traduction d’un texte sanskrit, par Christian Tikhomiroff – Mais dites-moi, docteur, ça sert à quoi le yoga! par Christian Tikhomiroff.

​Source : extrait du site abhi yoga indianités d’Aix en Provence – Martine Huon

Comment adopter une pratique de Yoga en voyageant ,en déplacement ?

 

Cet article m’a été inspiré par la lecture du livre « YOGA pour voyageurs » de Jennifer J.ELLINGHAUS, alors que je voyageais en Asie cet été  (voir fin de l’article). J’aime beaucoup les voyages pour le dépaysement qu’ils autorisent par rapport à l’ordinaire, pour la décontextualisation (perte de repères) qu’ils permettent, pour l’obligation qu’ils procurent de regarder avec un œil nouveau les situations, enfin pour le lâcher prise qu’ils facilitent du fait de l’impossibilité de prévoir les situations et les réactions en terrain inconnu.

LE SENS DU YOGA

 » Le sens du Yoga , c’est surtout être prêt à affronter ce qui nous effraie, ce qui nous met à l’épreuve, sans chercher à forcer, ni à vouloir quelque chose avec d’insistance. »
Il est nécessaire pour cela, de développer son instinct , son intuition pour se laisser guider dans la bonne direction, qu’elle que soit et…. l’accepter !

Devenir bien enraciné pour se sentir libre, stable intérieurement (travail sur la base)  et découvrir comment cet enracinement favorise la liberté aussi bien durant les postures (asanas) que dans la vie.
Certaines personnes alors qu’elles se mettent à pratiquer expriment fréquemment le fait d’être toujours aussi raide et concluent après quelques sessions ne pas être faites pour « cela » …

Le yoga n’est pas fait que de postures, il s’agit avant tout de développer autant la FORCE que LA SOUPLESSE.

On ne fait pas du Yoga parce qu’on est souple, nous devenons souple en pratiquant le YOGA.

La question à se poser serait donc plutôt en ces termes : comment vous sentez vous après une séance de Yoga : en terme d’ambiance, d’énergie intérieure et extérieure ?    Si la réponse qui vous vient spontanément est détendu(e), concentré(e)…alors dites-vous simplement que vous êtes doué(e) pour le YOGA !

Le Yoga n’est naturellement pas qu’une simple affaire de posture, il ne se pratique pas que sur le tapis d’ailleurs une phrase assez connue circule :

« le Yoga commence lorsqu’on quitte le tapis… »

C’est alors que nous commençons à transformer notre vie de mieux en mieux. Le Yoga c’est une philosophie, une façon différente de percevoir le monde ordinaire, un style de vie, un art de vivre qui nous fait entrer dans un nouvel espace extraordinaire à explorer, le nôtre.

 

YOGANAUTE ?

 

C’est aussi accepter les choses telles qu’elles sont avec discernement avec un réel laisser-aller, un laisser-faire. Alors comment faire lorsque tout va mal et que tout s’accélère ? La solution : RA-LEN-TIR !

Il s’agit alors de prendre ce temps pour réfléchir, pour prendre conscience que finalement vous contrôlez vraiment bien peu les choses.

 

 

DEMYSTIFIER

Si vous êtes un pratiquant régulier, en voyage ou en déplacement , il s’agira de ne pas se cacher pour pratiquer, nul besoin de s’esquiver, juste d’assumer votre posture et d’informer tout simplement les autres que vous allez vous « extraire » un moment pour faire votre pratique, votre routine.
Rester honnête vis à vis de sa pratique pour soi, on n’a rien à cacher, on n’appartient pas à une quelconque secte, on pratique, c’est tout !

Les enseignants tout comme les pratiquants ne sont pas des êtres à part, ils vivent dans le monde, boivent aussi volontiers 1 ou 2 verres de vin de temps à autre, ils ne passent pas non plus leurs journée la tête en bas ou assis en lotus. Éclairer les personnes de votre entourage sur ce qu’elles peuvent trouver à première vue intriguant.

ACCEPTER

Accepter que les choses comme les postures ne se réalisent pas de but en blanc, il s’agira d’abord d’apprécier le parcours accompli et les progrès réalisés  au lieu de focaliser uniquement sur le résultat.
Demeurer simplement dans l’ « être » plus que dans le « faire » en voyage , comme préférer vivre une expérience directe de l’instant avec toute l’attention et toutes les perceptions sensorielles associées, plutôt que de passer son temps derrière l’œilleton d’un appareil à vouloir capturer toutes les images de voyage (certains ramènent plusieurs centaines de photos…) pour un futur de perceptions qui reste hypothétique et incertain, alors que la saveur d’une situation ne se vit vraiment intensément que dans l’instant.
Être une bonne personne (pour soi même) c’est déjà faire ce qui nous rend heureux, ça c’est  VRAIMENT déjà quelque chose de grand !

Observez ce que vous êtes en train de faire et reconnaissez en la grandeur ( cf: la simple gratitude/reconnaissance pour ce qui est en train de s’accomplir, la chance que nous avons de vivre la situation du moment); on dira aussi prendre conscience de l’instant, pour cela, il faut s’arrêter  et marquer la pause qui favorisera  la (re) connexion à Soi depuis son centre, son intérieur.

POURQUOI VOYAGER ?

 

 

 

 

 

 

Tâcher aussi d’en faire le moins possible en voyage et surtout ouvrir ses propres frontières à la paresse car la paresse est bien une vertu !

Veiller à ne pas vouloir toujours tout « faire », tout visiter, tout voir…, ne pas vous surcharger non plus d’expériences et d’impressions sensorielles : privilégier la qualité à la quantité, car cela ne fera alors que nourrir au final les sentiments de frustration, ceux d’avoir finalement avalé les choses, à la différence de l’appréciation pleinement du moment.

Vous ne regretterez JAMAIS vos journées les plus oisives.

Comme pour les voyages, pratiquer le Yoga doit aussi être quelque chose de plaisant et de spontané. Forcer les choses en Yoga c’est comme en amitié, cela ne fonctionne pas si cela devient pesant. Lorsque vous trouvez un endroit qui vous plait : restez-y ! car vous pourriez par la suite ne plus en retrouver d’autres qui vous plairont autant : ….lorsque moins peut vouloir dire PLUS !

« Soyez content de ce que vous avez et de la façon dont se passent les choses, quand on se rend compte que l’on a tout le nécessaire, le monde nous appartient ! » FREY

Alors vous découvrirez simplement que ce temps consacré au déplacement m’appartient, pour lire, pour écouter de la musique;  pour méditer, pour penser, se détendre ou encore pour juste ne rien faire, juste  exister tout simplement et profiter de ce temps du voyage.
Quiconque pratique un peu régulièrement sent bien qu’il faut parfois une vraie dose de détermination pour monter sur le tapis après une journée de travail, un soir d’hiver alors que tout nous pousse à rester bien chaud à la maison il est parfois difficile de prendre le chemin du cours de Yoga ..pourtant une fois ce pas est franchi on ne le regrette jamais.

On parlera alors de TAPAS (autodiscipline et qui signifie également chaleur). C’est aussi ce qui accompagne toute démarche instaurée dans l’optique de réaliser un changement profond d’orientation personnelle, de transformation car sans volonté ni détermination il n’y aura pas de résultat quoique que vous entrepreniez.

S’OBSERVER

Svadhyaya, l’étude de soi, une recherche personnelle est également un élément fondamental , cultiver l’introspection sera recherché, la prise de conscience du Soi dans toutes les activités et les efforts, en accepter et en accueillir ses limites .

Par exemple :

Comment est-ce que je me comporte lorsque je suis en voyage , lorsque je suis avec des inconnus, hors de ma zone de confort ?
Quelle image est-ce que je cherche à donner de moi ? Comment est-ce que je réagis face à des situations problématiques ou stressantes ?  fais- je preuve d’agitation ? de calme?  de coopération et d’acceptation ?

Vis à vis de la pauvreté que je croise en voyage , quelle est ma réaction ? Une ignorance totale ? Je l’affronte en donnant de l’argent ? en proposant du volontariat, une aide ?

Le YOGA représente aussi une aide, un vrai outil pour affronter ce qui nous arrive dans le vie de tous les jours. Il encourage la pratique du non jugement, déjà vis à vis de SOI et aussi vis à vis des autres. Le fait d’être moins dur avec soi-même permet d’être moins dur avec les autres .

Voici ci après quelques techniques proposées que vous pouvez utiliser au quotidien en dehors du tapis  qui réponde à un besoin de se calmer :

  • se concentrer plus spécifiquement sur la narine gauche car elle est reliée aux énergies lunaires (calme, apaisement, intériorisation), faire un souffle de Nadi Shodana en réel ou encore en visualisation (cela fonctionne aussi) si l’on est en déplacement par exemple ceci pourra être d’une aide précieuse.
  •  Le souffle de Kapalabhati (traduction : faire briller le crâne…mettre de la lumière dans le crâne) est un souffle puissant qui nettoie bien le mental
  • Un autre petit exercice à réaliser en voyage : prendre un peu de temps pour observer (en Yoga nous passons effectivement beaucoup de temps à observer…) et comparer sa vie « en voyage » avec sa vie « normale » . En voyage, nous avons plutôt tendance à lâcher, à adopter plus facilement une posture de détente, de vivre beaucoup plus à son rythme alors que dans la vie normale nous faisons généralement beaucoup (trop) de choses, nous gérons….nous nous laissons imposer le rythme de la vie. Alors si je suis capable de le faire en voyage , qu’est ce qui m’empêche de le faire tous les jours dans mes activités ? Posez- vous VRAIMENT , de façon sincère cette question.

 

EQUILIBRER, S’APAISER

Le YOGA signifie l’union, l’équilibre, le fait de réaliser ce lien entre nos trois enveloppes : physique, énergétique, mentale ;  le besoin aussi de s’unir à l’intérieur, d’en limiter ces fragmentations qui nous tiraillent du dedans et qui nous empêchent d’avancer et de réaliser pleinement l’Etre que nous sommes par trop de dispersion.  Les personnes expriment souvent ce besoin d‘aller en vacances pour prendre ce temps de concentration, pour juste « se reconnecter » avec ce qui est (déjà) à l’intérieur de chacun, pour se qui est apaisant, pour « se recharger », avec au final l’objectif de rentrer régénérés, prêts à donner vie aux changements qu’ils souhaitent apporter dans leur vie (…pour combien de temps ?)

Ceci demande beaucoup de courage, de persévérance et également de la ténacité, pour continuer à maintenir notre cap et nos choix, perçus lors de brefs moments de prise de conscience au cours desquels nous nous sommes fait une promesse de commencer une résolution de changement pour notre bien. Qu’en est-il devenu lorsque les difficultés et vicissitudes de la vie quotidienne reprennent inévitablement le dessus ? C’est pourtant précisément là, dans le creux de la vague qu’il ne faudra pas lâcher et tenir bon ses engagements, le pacte fait avec soi, c’est précisément là que le YOGA  prend tout son sens, et que le « lien » cultivé avec la pratique nous sera d’une aide précieuse ….que la tenue des postures réalisée en cours et que les tenues de souffles pratiquées régulièrement nous aideront à alors à tenir la barre  dans la bonne direction , dans ces moments d’agitation et de turbulences…( à suivre)

 

Source d’inspiration :

 

 

A la suite d’un stage effectué j’ai récemment mis en pratique la formation de Yoga sur chaise, réalisée auprès de Jeannot Margier au sein d’un EPHAD sur Marseille. Après avoir contacté la direction de l’établissement pour présenter la pratique, nous avons arrêté une date pour délivrer une séance d’essai avec un petit groupe de « résidents » ainsi appelés dans ces établissements.

Je pris l’attache du responsable animation, personnage incontournable qui pilote et coordonne l’ensemble des activités de l’établissement. Celui-ci dispose d’un budget de fonctionnement alloué par sa direction afin de proposer un programme d’animations tout au long de l’année.

Arrivé un peu en avance au rendez-vous, histoire de prendre un peu le pouls de ce nouveau lieu, étant le plus souvent habitué aux salles et aux cours pour adultes qui s’installent en autonomie. Les résidents sont regroupés dans une grande salle « conviviale » avec télévision et fauteuils à disposition pour recevoir les visites.

Je questionne mon interlocuteur afin de savoir si nous avons une idée du nombre de personnes qui assisteront au cours, il ne semble pas être en mesure de me communiquer le nombre de participants, je constate dans l’ascenseur une affichette précisant l’activité Yoga du jour programmée sur le planning des résidents, alors que nous nous mettons en quête d’un lieu tranquille pour délivrer la pratique (le site est en travaux de rénovation).

Ca sent un peu l’impro…je trouve cela dommage car nous avions calé en amont l’intervention depuis 1 mois. Je pose alors la question de savoir si certains ont manifesté un intérêt pour cette séance d’essai de Yoga ?

il me répond que non , » il ne sont pas plus motivés …!! » ( je lui réponds : savent-ils vraiment de quoi il s’agit ? leur en a t’il seulement parlé en amont ? a t’il introduit et présenté la chose auprès de ses résidents? … J’avais noté lors de ma première visite auprès de quelques personnes avec qui j’avais échangées ,qu’elles étaient en grande demande d’activités et de stimulation, l’ennui semblait être quelque chose de bien présent de mon propre constat.Sans doute n’avait-t’il guère communiqué dessus, trop occupé à d’autres tâches…

Nous allons donc à la quête de sympathiques yogi sénior volontaires pour cette première séance au sein de cet EPHAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Nous demandons à chaque personne que nous croisons dans la salle de regroupement, si elle souhaite participer à une séance de Yoga.

Certains comme par acte réflexe, disent qu’elles se sentent « trop fatiguées » ,et pourtant , je suis convaincu que cela leur ferait tellement le plus grand bien sur le plan énergétique. Il y a également des personnes valides qui peuvent se déplacer ainsi qu’une dame en fauteuil qui décident de venir.

Nous constituerons finalement un petit groupe de 10 personnes, dans un endroit lumineux et tranquille.

Notre animateur, une fois les personnes installées reviendra nous voir quelques minutes pendant la séance afin de s’assurer que tout se passe bien,  je ne le reverrai ensuite qu’à la fin de la séance d’ 1h00 environ , pour ramener tout le monde à nouveau dans l’espace dédié.

Je me suis donc retrouvé à animer ce sympathique groupe de seniors, qui au départ ne savait pas trop ce qu’ils venaient faire avec moi et pourquoi ils étaient vraiment là au juste, puis, finalement ils se sont laissés guider et ont collaborés avec enthousiasme à ma proposition de séance de Yoga sur chaise.

La prise de conscience du corps et du souffle lance la pratique, puis, suivent ensuite quelques exercices de mouvement des bras, des épaules, du tronc, des jambes …. ils me disent avec un sourire et quelques rires que ça les fait « sacrément travailler », personne ne rechignera pourtant à exécuter les mouvements, mouvements qui comme je leur ai précisé en tout début de séance, sont toujours proposés et jamais imposés, ils jouent parfaitement bien le jeu.

Nous avons bien ri, notamment avec une personne qui faisait les mouvements à contre sens, parfois à l’envers …, il ne semblait pas vraiment intégrer toutes les consignes, j’essaye de corriger prudemment, sans brusquer, en restant avec lui, simplement accompagner son l’élan de faire et le plaisir de pratiquer en groupe en convivialité. J’ai vu malgré tout cet homme joyeux de partager et de faire rire les autres.

Ce que je puis dire de cette première expérience, c’est que j’ai rencontré un groupe de personnes qui semblait plutôt peu enthousiastes au départ, voire même un peu inquiètes car ne sachant pas bien ce qu’elles allaient faire avec le Yoga (elles ne disposaient d’aucune connaissance ni d’information au préalable sur le sujet) ce qui est parfaitement normal.

A la toute fin de la pratique, j’ai quitté un groupe avec lequel nous avons ri, plaisanté et passé un excellent moment de convivialité tous ensemble, comme nous l’avait parfaitement décrit Jeannot lors de notre stage de formation.

D’ailleurs une simple chose qui ne trompe pas se sont les multiples remerciements qu’ils m’ont adressés après la séance. J’ai aussi constaté que leur niveau d’énergie avait gagné en puissance par rapport au début de la séance et cela ne trompe pas, certains chantonnaient en repartant…Que de retours positifs !!

En dépit d’un accueil un peu réservé de la structure et d’un enthousiasme modéré de l’encadrant pour la pratique, j’ai pris beaucoup de plaisir à transmettre et je suis convaincu que cette pratique de yoga sur chaise peut réellement apporter beaucoup de bénéfices à des personnes qui se trouvent dans un environnement assez peu dynamique et routinier comme les résidences seniors.

Nos pratiques énergétiques de YOGA apportent énormément de bienfaits tant sur le plan du lien social que sur celui du moral  (action sur la dépression) ou encore sur celui du maintien physique. Je pense donc continuer à prospecter d’autres centres afin de trouver ceux qui auront le souhait, le désir et l’envie de reconnaître et de proposer une telle offre de service à leurs résidents comme un véritable cadeau, un apport bienfaisant d’énergie de vie pour les aider sur le chemin.

 

ASSOCIATION RVHY – Changer le regard sur la vieillesse et le handicap 
http://yogasurchaise-rvhy.fr/

A l’origine les Yogi et les maîtres étaient des hommes., la pratique du Yoga leur était réservée ..les temps ont bien changés et de plus en plus d’hommes s’y mettent désormais, toutefois parfois avec encore quelques à priori et résistances.

Le Yoga serait-il uniquement réservé aux femmes jeunes et souples ?

Démystifions !

A partir du témoignage d’Anthony qui à commencé les cours il y a quelques mois seulement : il nous parle de  sa pratique et des effets de celle-ci sur son quotidien.